La violence à New York. Parlons-en. L’autre nuit je rentrais, assez tard, et me présentais devant l’immeuble dans lequel je suis logé. Il y a peu de locataires à cette adresse. Un homme d’une cinquantaine d’années est arrivé un peu avant moi près de cette porte. Il venait d’y introduire sa clé. Voyant que j’avais l’intention d’entrer il a retiré cette clé, m’a laissé la place et m’a dit : “Allez-y, ouvrez vous-même”. Ça voulait dire : “Puisque vous voulez entrer vous devez bien avoir une clé”. J’en avais une. J’ai ouvert, je l’ai fait passer devant. Il a commencé à monter l’escalier et, très vite a accéléré le pas. J’ai fait de même. Je lui collais aux talons. Il s’est arrêté au quatrième. J’allais au cinquième. Il fallait voir la vitesse à laquelle il est entré et a verrouillé à l’aide de ses trente-six loquets. Avec Berroyer en ville, les rues ne sont pas sûres à New York.