La réalité de la SONACOTRA est aujourd’hui connue. Les efforts de propagande, d’où qu’ils viennent, ne peuvent la masquer. Mission dite d’appui social dont la réalité est le contrôle social et policier accompagné de discriminations et de vexations. Société d’économie mixte : le gouvernement en a l’entier contrôle : 9 administrateurs sur 16. Contrôles multiples à efficacité nulle puisque près de 20 ans après la création, il a fallu se résoudre à constater une gestion catastrophique. Réalisations : considérables en nombre, mais par rapport aux besoins ? Il subsiste encore des bidonvilles. Et au prix d’une qualité et d’une sécurité déplorables le plus souvent. Pas de profit : 150 millions de déficit en 3 ans. Fonds publics : c’est l’argent des allocations familiales non perçues qui renfloue les déficits. Pour la SONACOTRA, accueillir et loger les travailleurs isolés, c’est : • refuser de discuter avec les délégués de 17.000 travailleurs sur 70.000 qui font la grève des loyers, • multiplier les poursuites et les procédures d’expulsion, • avoir sans arrêt recours à la police et accepter les multiples heurts violents qui s’ensuivent, • refuser de remettre en cause un encadrement social et policier maintes fois dénoncé, • refuser de considérer ceux qu’elle, loge comme des travailleurs ordinaires, locataires de leur logement meublé, • chercher à les déconsidérer par des accusations mensongères, à leur nier le droit de revendiquer et de lutter. La SONACOTRA agit comme un patron “libéral” du XIXème siècle. Elle doit changer.