Recueil à quatre mains, Reines-compost offre un refuge épistolaire où s’entremêlent détritus, peluches, corps hétérogènes, écosystèmes cassés, tentatives désespérées de réparation et fléchissements résignés. Dans la forme du dialogue, les poèmes jouent avec les possibilités d’invention, de fabrication et de réaménagement de la pensée par la force radicale de l’amitié. La mise en relation et le soin de l’autre ouvrent la page à une pluralité de voix qui s’allient pour trouver leur place dans le bruit, formantparmi les débris du monde, un choeur végétal, chantant.