Chacun aime son pays et le défend avec les moyens appropriés. René Baranger nous a fait connaître l’amour qu’il porte à sa petite patrie provençale : la Camargue. Il nous présenta plusieurs ouvrages parfaitement documentés et magnifiquement illustrés parmi lesquels nous trouvons les titres de : « Gardianage en Camargue », « Sylveréal », « Cavaliers de Camargue », « Emma la Caballera », « Camargue d’Aujourd’hui », « Les jeux de Camargue ». Ensuite, il entreprit ses débuts de romancier avec un récit du terroir : « Ferrade de tous les temps ». Déjà sa narration descriptive et son écriture directe surent plaire aux nombreux lecteurs qui suivaient assidûment ses précédentes œuvres de documentation. « Jouer au cow-boy » est un roman ne manquant ni de verve, ni de rythme. Si la trame de l’intrigue nous ramène vers les rivages ensoleillés de la Méditerranée et les vastes solitudes camarguaises, l’auteur nous entraîne, aujourd’hui, dans le milieu des westerners de la région parisienne. Les ranchs ou promenades à cheval ont proliféré. L’équitation se démocratise. Les amateurs se recrutent parmi les milieux les plus divers de la société. Dans ce monde insolite, les bons et les méchants se côtoient, engendrant parfois des situations dramatiques.
