Après avoir montré, dans ses deux premiers ouvrages, « Toi qui as des mains » et « La troisième évasion », ce que peuvent une volonté lucide et un ferme courage pour rendre à l’homme diminué dans sa chair, une raison de vivre, Ch. Eggermann nous présente dans le rêve généreux d’un homme qui ne désespère ni de l’avenir, ni de ses semblables. Rejetant toute haine, toute rancune, l’auteur - qui aurait pourtant le droit de se souvenir - nous raconte dans « Il était une fois » sous la forme d’un roman, sans ambition littéraire, son rêve d’un rapprochement entre deux peuples qui se sont trop souvent affrontés sur les champs de bataille. Il nous dit sa foi en la jeunesse pour que cessent les guerres. L’ouvrage, illustré de douze dessins à la plume, dus au maître Roland Irolla, se lit comme un conte de fées : il est, pour le lecteur, une « nouvelle évasion ».