Jésus n’est pas né il y a deux mille ans, mais juste après la seconde guerre mondiale, à Montpelier ou à Syracuse (États-Unis), d’une mère d’origine juive, Maria, et d’un père, Joseph, modeste garagiste. Sa vie n’a pas commencé dans les persécutions et la fuite, mais dans la joie de la paix retrouvée. À part un songe de Maria, sa venue au monde n’a été précédée d’aucun signe extraordinaire. Il n’a été ni un bon, ni un mauvais élève et quand il est entré à l’Université, il a même été un désinvolte étudiant avant de commencer à étonner son entourage par l’étrangeté de ses discours. Beau certes, il l’était, mais ce n’est pas seulement cette beauté qui frappait son audience. Le ton de sa voix, la force intérieure qui l’animait, le détachement total dans lequel il vivait, captivaient tous ceux qui avaient besoin d’entendre des paroles de paix, d’amour et de charité. Le malheur est que la société moderne n’a que faire de la paix, de l’amour, de la charité et de l’au-delà. Tout a été sans conséquence tant que Jésus n’a eu autour de lui que quelques disciples, John, son ami d’enfance, Marcos, Peter, Judes et de belles jeunes filles au corps frais et à l’âme enchantée : Raquel, Margaret, Nadalys. Mais le jour où des foules ont commencé à entendre la parole de Jésus, l’Ordre public a été troublé, et l’inéluctable est arrivé.