« Les exorcistes sont là, parmi nous, bien présents, bien réels, secrets et silencieux, mais agissants et efficaces », constate l’auteur à l’issue d’un récit qui tient à la fois du reportage — dans un monde qui est le nôtre mais que, consciemment ou inconsciemment, nous voulons ignorer — et de la biographie ou, plus précisément, de l’autobiographie… d’un autre. Cet autre, c’est un guérisseur-exorciste qui a consenti à parler à Georges Vergnes et oui l’a introduit auprès de quelques-uns de ceux qui font appel à lui. Ni à l’un ni aux autres, l’auteur n’avait rien caché de ses intentions. Et tous, quand ils eurent pris cette décision de parler, le firent avec une sincérité absolue, émouvante, sans rien laisser dans l’ombre. Nous apprenons ainsi ce que sont un « Saint-Cyprien », « neuf chandelles », des « plumes nouées », des « tours de force »… Quant au personnage central, ce guérisseur-exorciste pour qui « une méningite, ce n’est rien », il nous livre non seulement ses formules secrètes et ses recettes médico-magiques, mais aussi ses techniques quotidiennes de lutte contre le Mal et, finalement, son Grand Secret même.