« Je me porte ici à la défense du modèle québécois conçu pour faire face à la difficile question de l’euthanasie. Je le fais parce qu’il me semble menacé. Certes, il n’est pas parfait. J’ai suffisamment contribué à son élaboration pour en voir les limites. Il m’apparaît toutefois que ce modèle, plutôt inédit, qui considère l’aide médicale à mourir comme un soin approprié dans certaines circonstances exceptionnelles, a suffisamment de mérites pour qu’on prenne le temps de le tester avant d’y renoncer. Je tenterai donc d’expliquer dans cet essai pourquoi selon moi on a choisi cette voie au Québec. Et pourquoi j’estime qu’on devrait continuer à la suivre. »