Niger, fleuve infini qui réunit dans une même soif bêtes et hommes ; pays multiple et divers où l’on se sent au cœur d’un calme infini tel qu’il était il y a des millénaires... De Moussou-Oué, la lionne, qui attend la nuit sombre pour conduire ses lionceaux vers l’Eau, à Gamatié, le maître-du-fleuve, qui mourut pour avoir voulu gagner une femme, Bêtes et Hommes ont attiré l’auteur dans une étrange ronde et nous font subir leur envoûtement. En touches insensibles, dans un style très pur, le Général Ingold donne le témoignage de l’amour qu’il porte à l’Afrique et ses récits, apparemment sans lien, nous découvrent peu à peu l’âme sereine, naïve, mais implacable de cette immensité.