Par une belle soirée de printemps, le club des Courants-d’air — c’est ainsi que le village de Roquépine a surnommé sa turbulente jeunesse — a réuni son état-major. À l’ordre du jour : lecture d’une lettre adressée à Quionquion, le chef de la bande. Un jeune collégien parisien, qui vient souvent passer ses vacances à Roquépine, annonce qu’il arrivera, l’été prochain, avec une caméra. Il compte sur la collaboration des Courants-d’Air pour réaliser un grand film !... Mieux qu’un roman, ce livre est l’inénarrable chronique d’un petit village de France.