Une grande confusion règne parmi nous, du fait que l’activité du cerveau est souvent qualifiée de spirituelle ou est associée à l’esprit. Or si le cerveau permet de comprendre le monde de genre matériel auquel il appartient, il demeure tout à fait inapte pour saisir le monde spirituel qui est d’un autre genre que lui. Avec cette distinction, c’est un nouvel horizon qui se dégage, une compréhension nouvelle qui se dessine, et, en tant qu’esprits incarnés, nous apparaissons comme les traits d’union entre le monde spirituel et le monde matériel. De cette réalité découle pour nous, humains de la Terre, la mission de spiritualiser le monde de la matérialité, et c’est dans l’accomplissement de cette mission que se trouve la source de notre épanouissement et de notre bonheur.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Passant de l’échelle de la cité à celle de la planète, Gérard Missey, architecte et urbaniste, nous propose de partir à la recherche de notions justes, véritables pierres de fondations, sur lesquelles chaque personne, en se construisant elle-même, participe à l’édification d’un monde devenant juste, dont les habitants pourraient alors vivre et s’épanouir de façon juste.