Trois amours, un revolver

Une pieuvre !... Voici résumé d’un mot le caractère de celui qui, dans cette histoire est l’assassin. Chacun connaît le monstre des eaux, son attente diabolique de la victime puis, lorsqu’elle est à portée, la détente sauvage de tous ses tentacules visqueux qui se referment inexorablement. L’assassin est aussi sordide, aussi patient, aussi cruel, aussi implacable. Ses tentacules ce sont les circonstances mystérieuses dont il entoure son crime avec une habileté démoniaque. Les policiers, et entre autres un sympathique détective privé, vont se heurter à des faits incohérents, voire inexplicables. Les personnages les plus inattendus vont se débattre dans ce cercle infernal : un jeune écervelé au cœur volage, un digne homme d’affaires, un tenancier de cabaret louche, un pauvre illuminé, trois femmes charmantes aussi différentes que possible les unes des autres et bien d’autres encore. Tout ce petit monde s’agite autour d’un revolver ensorcelé, semble-t-il, et autour d’un lit où une jeune fille agonise. D’impasses en impasses, le détective réussira-t-il à trouver l’infime détail qui, un jour ou l’autre, trahit toujours le plus machiavélique meurtrier ?