Le 4 septembre 2012, le Québec élit sa première femme première ministre, Pauline Marois. Les partisans célèbrent la victoire au Métropolis de Montréal. Peu avant minuit, Richard Henry Bain fait irruption près de l'entrée des artistes, située à l'arrière de l'édifice. Il tire une balle qui atteint d'abord Denis Blanchette, un technicien de scène qui meurt sur le coup, puis Dave Courage, un autre technicien âgé de 27 ans. L'arme s'enraye. Le tireur est immobilisé et arrêté par les policiers. Dave Courage est dans un état critique. Il est hospitalisé et opéré d'urgence dans la nuit. Il survit, mais sa vie est changée à tout jamais. Victime de ce que le juge Guy Cournoyer de la Cour supérieure du Québec qualifie «d'attentat politique», Dave souffre de douleur chronique et de choc post-traumatique. Il n'est plus le même homme et doit se rebâtir chaque jour. Voici le récit exclusif d'un homme déterminé à ne pas laisser le destin contrôler son existence.Alors qu'il travaillait pour Radio-Canada, Denis-Martin Chabot a été le premier journaliste à rencontrer Dave Courage quelques jours seulement après l'attentat. Ils sont en contact depuis ce triste événement.