« Ce poème en prose pourrait être le récit d'un chemin de deuil singulier.Par la grâce des mots qui se rencontrent ici - certains pour la première fois -, il fait résonner en nous la cruauté de la perte, l'abîme de solitude, le morcellement d'images et la tentative d'un rassemblement, la présence du chtonien. Cette femme dialogue avec ce qu'a été cet enfant, présence matérielle invisible et tenace, puis bref éclat de son humanité avant la mort, avec ce qu'il est, ce corps chargé d'âme dans un cimetière. Être mère, savoir déchiffrer un enfant - à peine entrevu mais pourtant si familier -, c'est ce que montre cette femme présentée par Sylvaine Lèbe et, comme elle, lire, relire cet aperçu sur ce que nous pourrions maintenant nommer la ʺmortevieʺ. »Michel Balat