Si dans la mythologie les divines et infatigables filandières (Clotho, Lachésis, Atropos) ont pour fonction de dérouler et de trancher le fil des destins, elles possèdent aussi cette influence d’agir sur les sentiments et les actes des hommes. Clotilde Tissier, Arielle Luchini et Sabine Soporat, deviennent des Parques contemporaines, et l’Auteur associe ici, la fable et la réflexion dans un rapport symbolique. Le héros de ce récit, Benjamin Peyrol, se trouve confronté à différentes situations, à différents événements, qui sont ceux de la vie de tous les jours. Et la relation entre les personnages met en lumière ce que l’amitié, l’amour, la jalousie, la haine, comportent de bienfait ou de nuisible dans la recherche du bonheur. Car, ce dont il est question, c’est de la nature de ce bonheur. Le bonheur — suivant la nature de Benjamin — qui réclame des élans romantiques, et un désir contenu et goûté dans le culte de l’instant.