Mai 1988. Le locataire de l’Élysée vient de signer un nouveau bail. Encadré dans la rubrique « faits divers », un cinéma parisien est la proie des flammes. Accident ? Pendant ce temps, à Cannes, on s’active pour réussir le dernier festival du Palais Croisette, cathédrale du 7e art promise à la démolition. Mais le chant du cygne se change en sanglante tragédie. Un « fossoyeur » énigmatique flingue à tout-va au milieu des clinquantes festivités. « ...Dans Cannes, des milliers de gens vivaient de pellicules de plus ou moins bonne qualité, un assassin jouait à cache-cache, un flic tentait de le débusquer et moi, je souhaitais vieillir prématurément.... » Moi, Michel Ravel, critique et amoureux de cinéma, chargé soudain de dénouer les fils d’une vengeance où surgissent les fantômes d’un passé qui est celui du cinématographe. Avec la perspective de servir de cible, comme dans une mauvaise série B. Et le spectacle continue.