Une Lolita déchaînée et un quadragénaire en déroute, entre eux un lit et une longue divagation. La fillette, agacée par les tourments de son âge et dévoyée par les cours d’éducation sexuelle qu’on lui prodigue au lycée, va contraindre son partenaire, qui est aussi l’amant de sa mère, à des explications qui le troublent et le dépassent. Mais comment s’expliquer, face à une nymphette férocement libérée et qu’aucun tabou ne contient, sur des choses obscures depuis la fondation du monde : l’amour et le sexe, le désir et la peur, le plaisir et la peine ? Comment s’expliquer sur cette énigme dont on ne sait si elle relève des Dieux ou du Diable ? Ce livre cocasse jongle davantage avec le mystère qu’il n’y répond. C’est un savoureux cocktail de joyeusetés, d’innocences et d’équivoques. Qui viole qui ? L’humour de l’auteur tempère la crudité des propos, sa tendresse absout l’ambiguïté des gestes. Fillette, fillette…