Les accords de coopération apparaissent depuis quelques années comme des options stratégiques souhaitables, voire incontournables. Ils demeurent cependant encore mal compris ou mal conduits, ces deux éléments étant souvent liés. Loin d’être de simples substituts à la concurrence, les alliances stratégiques s’apparentent au contraire à un complexe d’éléments d’hostilité et de facteurs de connivence. Rejeter à tout prix les rivalités internes à l’action commune n’est donc pas un gage systématique de réussite. Dans bien des cas, les acteurs ont intérêt à rechercher des zones de stabilité sans renoncer à leur nature concurrentielle. Ces situations paradoxales de lutte coopération requièrent néanmoins une intelligence stratégique nouvelle. La négociation et la mise en œuvre des accords doivent s’inscrire en effet dans des procédures mieux adaptées à l’enjeu des alliances technologiques. Cet ouvrage a précisément pour objet de mieux cerner la coopération dans sa complexité avec le souci qu’il soit aussi utile aux chercheurs qu’aux praticiens. Améliorer la gestion stratégique des alliances technologiques passe incontestablement par :