Alors que la France connaît un chômage sans précédent, 120 000 offres d'emploi restent insatisfaites chaque année : le quart des petites annonces publiées.C'est tout le paradoxe d'une profession mal-aimée : la vente.La rencontre d'un journaliste et d'un vendeur, est à l'origine de ce plaidoyer pour un métier. Guy Viel, entré en 1964 chez un grand constructeur d'ordinateurs, arrivé par hasard à la vente, y est resté par goût et milite depuis pour valoriser ce métier. "C'est l'un des rares emplois qui, chaque fois que l'on en crée un, en génère d'autres. Un vendeur est un créateur de production".Daniel Ichbiah, journaliste, avoue s'être fait "vendre l'idée de la vente" malgré ses réticences initiales. Il a à son tour, "vendu" à Guy Viel l'idée de réaliser un livre autour de cette cause, capable d'entraîner des dizaines de milliers d'emplois.C'est bien connu, les Français sont très inventifs, ils sont d'admirables scientifiques et des chercheurs hors pair, et sont souvent nuls pour les développements commerciaux de leurs inventions.De nombreux produits nous reviennent fréquemment des pays anglo-saxons, alors que la découverte initiale est française.Pourquoi ce gaspillage de nos compétences ? Parce que nous ne savons pas vendre.Bientôt 1992, la compétition sera rude, nous ne sommes pas prêts. Notre besoin le plus urgent, le plus vital est de développer les structures de vente.