Quelle est la portée, et l’actualité de la Théorie générale, et de la macroéconomie keynésienne à la fin du XXe siècle ? La référence à Keynes reste-t-elle d’actualité ? Comment se fait-il qu’il ait autant d’interprétations de la pensée de Keynes ? L’ouvrage reprend et prolonge certains des développements consacrés à la « révolution keynésienne » et déjà publiés dans Économie Politique (Economica). L’exposé est mené de façon très progressive ; une présentation simplifiée met d’abord l’accent sur la fonction de consommation et le fameux « multiplicateur » comme le fait d’ailleurs Keynes lui-même dans les trois premiers livres de la Théorie Générale. Les raisons de la crise, du chômage, de ce que Keynes appelle « l’équilibre de sous-emploi » sont analysées dans un deuxième temps. On s’interroge ensuite sur la pertinence de certaines de ces analyses et des politiques économiques que l’on a cru pouvoir en tirer. Un dernier chapitre est consacré à la présentation des développements les plus contemporains : quelle est la spécificité des « nouveaux keynésiens » par rapport aux « postkeynésiens » et aux « néokeynésiens » ? En quoi y a-t-il dépassement et remise en cause du courant de la Nouvelle Économie Classique ? Qu’est-ce qu’être keynésien aujourd’hui ? Une nouvelle école de la synthèse est-elle en voie d’apparition ?