Les étreintes foules

Au bout des corps, au bout des foules, quand on n'a plus que la mémoire du théâtre, et qu'on n'étreint plus que soi, reste l'exercice quotidien… de l'insurrection.Duels de masques et de polichinelles. De la rue Gay-Lussac à Beaubourg, de la pièce qu'on répète dans le train, jusqu'au plafond auquel s'accroche - depuis des années - le mannequin du Dr Caligari, du cheval-christ d'Equus, aux deux moitiés de sexe qui essayent de faire couple sur les Ramblas, de la maison familiale au Bar des Oubliés, chacun, dans cette usine, pointe à sa manière.Il n'y a plus que des poètes pour pousser, jusqu'au bout, le jeu du regard et de l'évidence. Et le suicide est la logique de la poésie.