Lorsque le Japon s'est engagé dans les échanges internationaux, vers le milieu du XIXe siècle, il s'est rapidement rendu compte que son manque de préparation le désavantageait sur le plan commercial. Il a donc entrepris de développer ses propres sociétés de commerce, pour qu'elles se substituent aux compagnies étrangères qui assuraient, jusqu'alors, la liaison avec ses clients et ses fournisseurs d'outre-mer. Le Japon a ainsi transformé son handicap de départ en un atout maître, dans les domaines des échanges et des investissements. Cette expérience peut, aujourd'hui, fournir de précieux enseignements aux pays en développement.