Montmichoux, dans les hauts plateaux jurassiens, est un petit village tranquille où l’on s’ennuie et où l’on pratique le ski. Patrick Fabre, le cafetier, que l’on surnomme Gueule d’Amour, est un homme paisible. Il vit entouré de ses habitués ; Beauf, le mari de la volcanique Matouille ; Didi, le taxi ; Boudin, le secrétaire de la section communiste ; les trois frères Martinez, de fiers lascars et les trois sœurs Hervet, de belles gamines. Tout ce petit monde va se retrouver en plein cauchemar, quand les meurtres vont se succéder rapidement. Deux des frères Martinez et les trois sœurs Hervet sont assassinées. L’enquête piétine et le policier, Crampier, le meilleur flic de France, est envoyé sur les lieux. Tout le monde soupçonne tout le monde et la tension monte. Qui sera le prochain sur la liste ? Un scénario fouillé et soutenu, qui met en scène une vingtaine de personnages dessinés avec soin. « Le meilleur tireur de l’est » se situe à mi-chemin entre le roman policier et le roman noir. C’est un pseudo-serial, dans lequel l’assassin - qui opère abondamment - n’est pas un véritable tueur en série. L’écriture est incisive, rapide, familière et très vivante.