Pour les anciens, la Terre, divinité toute-puissante, était à la fois mère des hommes (Mater) et maîtresse de vie (Magistra). Éducatrice, elle insérait le cultivateur, par le cycle des travaux saisonniers, dans l’ordre universel. D’Homère à Virgile, en passant par Hésiode, Aristophane, Xénophon, Caton l’Ancien et Ausone, ce livre dresse « une immense fresque où sont dépeints, à travers quinze siècles de littérature, les rapports entre l’homme et la terre, depuis l’époque mycénienne jusqu’à l’aube du Moyen Âge », écrit Gustave Thibon dans sa préface. Loin de prêcher un retour à l’Antiquité, Pierre Savinel nous invite à puiser aux sources de notre civilisation pour comprendre les maux de notre monde moderne. Il éveille en nous la nostalgie d’un temps où l’humanité obéissait à la terre et respectait les cycles biologiques. Il nous offre un livre de référence indispensable sur la littérature gréco-latine.