Un médecin romancier écrit ici, en quelque sorte, ses mémoires. Il se souvient d’abord de son premier « remplacement » de praticien en Auxois, au pays d’Henri Vincenot, où il a découvert le pittoresque et les difficultés de l’exercice « à la campagne ». Installé ensuite dans la Côte bourguignonne, il a assisté à l’agonie de la France, pays rural. Généraliste dans une cité industrielle, il y a vécu la révolution dans l’art de guérir qui s’est imposé dans les vingt dernières années. Au milieu d’étrangers et de paysans-lamineurs, il a enregistré les réactions du public devant les innovations chirurgicales modernes (par exemple, la pose des premiers stimulateurs cardiaques). Quelles ont été les conséquences de ces bouleversements sur l’exercice d’un omnipraticien et sur sa mentalité ? En bref, peut-on encore sauver le médecin de famille ? Ce roman est aussi un document et un essai passionnés.