Le 30 janvier 1997, Marie Annick Neumann, 40 ans, disparaît dans la Brague, cours d’eau des Alpes Maritimes. Des témoins inhabituels (un arbre, un chien, la rivière elle-même…) nous livrent tour à tour leur point de vue sur cet événement, composant un hymne troublant aux splendeurs et tragédies de la nature. L’ultime témoignage, celui de Marie Annick Neumann, donne à ce roman son poids de sagesse et de sérénité : Parfois, un marcheur avance seul dans l’obscurité, sa misère pour compagne. Un insomniaque sans amour ouvre en suffoquant sa fenêtre sur la nuit. Alors je me mets à briller. Je suis témoin, présence, guide. Dans le noir, je deviens une petite lumière. Et le fait divers du début devient accord vécu avec le monde.