Des milliers d'enfants, d'hommes et de femmes continuent de mourir de par le monde, victimes de la faim, de la misère, de l'injustice, et du mépris de la dignité humaine. En France même, de nouvelles poches de pauvreté sont apparues, en dépit d'un réseau de protection mis en place par les pouvoirs publics.C'est parce qu'ils refusent d'abandonner, à cette situation, ceux qui sont dans la souffrance et la détresse, que des milliers de bénévoles et de volontaires s'engagent et agissent, chaque jour, sous la bannière d'associations à but humanitaire. C'est pour les soutenir, que des milliers de donateurs se mobilisent.Malgré leur essor spectaculaire au cours de ces vingt dernières années, elles souffrent aujourd'hui d'une relative faiblesse structurelle, au regard de leurs homologues de pays comparables.Au moment où les solidarités institutionnelles sont en crise, leur développement est source d'interrogations et de débats.À côté de l'État, garant de la solidarité nationale, notre assemblée préconise d'encourager, par des mesures appropriées, ceux qui œuvrent dans des mouvements humanitaires, et qui montrent la vitalité des idéaux de fraternité propres à notre pays.