Travailler à temps partiel est, presque toujours, un pari réussi sur la qualité de la vie. Avec le coût de certains services, notamment la garde d’enfants, il devient aussi, parfois, un bon calcul économique : il est parfois rentable de gagner moins en dépensant moins. Les employeurs, longtemps réticents, acceptent mieux le temps partiel, et parfois l’encouragent, surtout grâce aux avantages que l’État leur accorde. Reste pour le salarié à éviter les pièges du temps partiel : il faut organiser son temps avec précision, négocier avec ses collègues et sa direction pour ne pas devenir un salarié de deuxième catégorie, et garder des possibilités de revenir à temps plein. Pour cela, il faut connaître toutes les dispositions de la loi, notamment sur le contrat et le salaire. Ou, pourquoi pas, s’orienter vers les secteurs et les métiers qui recrutent largement à temps partiel.