Doret qui cherche l’aventure, le dépaysement, se rend en Guyane. Il y rencontre, à l’occasion d’un voyage à l’intérieur du pays, les différentes communautés qui y vivent : Saramacas, Indiens, créoles, chacune d’entre elles s’illustrant par des pratiques ethnoculturelles (fêtes rituelles, sorcellerie ou « piaye »). L’aventurier se trouve confronté aux animaux de la forêt, tigres, serpents, aux « personnalités » qui peuplent cette terre d’exception, baroudeurs, filles de petite vertu, chef charismatique… Souffrant d’une crise de paludisme, Doret est évacué. Son périple, à la manière d’un voyage initiatique, lui aura permis de se révéler à lui-même. Un peu marginal par rapport au courant dit de la négritude, Nuits de Cachiri cherche à valoriser la Guyane des années 1940. Il s’agit là de l’œuvre la plus connue de René Jadfard, qui témoigne de son attachement profond pour ce pays trop méconnu.