Nous ne sommes pas habitués à entendre une personnalité politique expliquerce qui s’est réellement passé, à l’entendre nommer les choses et lesgens. Ça dérange. On m’a souvent suggéré d’écrire mes mémoires et j’aitoujours refusé. Alors pourquoi maintenant ? Parce que j’ai pu constater àquel point on avait dénaturé ce que je suis, ce que je fais, ce à quoi j’aspire.Personne n’aime qu’on brosse un tableau sombre à son propos. Mais au-delàdes blessures d’ego, ce sont les trahisons qui font mal. Ce sont les agendascachés qui nuisent. Les intérêts personnels qui passent loin devant ceuxdu bien commun.Avaler sa pilule et partir sans faire de vagues est de mise. Pourtant, ne nousprétendons-nous pas avides de vérité, épris de justice ? À une époque où lesrumeurs et les « fake news » se propagent à vitesse 5G, n’est-il pas particulièrementpertinent de connaître les faits afin de se forger une opinion ? À voirla réaction de certains, on peut en douter. Mais posons-nous la question : àqui sert cette omertà sur la vérité ?Alors, m’adresser directement à vous, vous raconter mon histoire ? Absolument.Maintenant, plus que jamais. Mea culpa d’avoir laissé courir toutessortes de déformations et d’histoires à mon sujet. Je vous propose de mettrede côté vos préjugés et de repartir à neuf.Bonjour, je suis Martine. Ravie de faire votre connaissance !