« La quotidienneté, c’est la quotidienneté de l’existence du psychotique… » « Plus que jamais – lutter contre l’écrasement technocratique qui en fin de compte est une forme massive d’aliénation ; je sais que tout ce que nous avons essayé de mettre en place, ce sont avant tout des dispositifs pour non pas supprimer l’aliénation sociale, ce qui serait une imbécillité, mais se servir de cela justement pour pouvoir. On peut dire que l’aliénation, c’est un peu comme le transfert, il faut en prendre conscience, en avoir les moyens, pour pouvoir la dépasser ». Jean Oury. « Le désir, on le définit comme processus de singularisation, on le définit comme l’endroit où les systèmes se mettent à proliférer. » « Le désir fait partie de l’infrastructure. » « C’est la subjectivité qui est à la base de l’ensemble des problématiques auquel nous sommes confrontés, en particulier les problèmes politiques : on voit bien que c’est à des problèmes de subjectivité auxquels se heurtent actuellement la plupart des gouvernements. » Félix Guattari. « Je préfère risquer ici l’aventure maladroite de l’éléphant ou de l’enfant dans un musée de porcelaines délicates. Tant pis pour la casse et les malentendus. Je me fraye un chemin par-là, guidé un peu à tâtons par la pratique psychothérapique… » « La lutte des classes est devenue le théâtre de la répartition et de la consommation des sucettes. » « Si j’avais à prophétiser, j’envisagerais que le prolétariat puisse rester branché directement sur l’inconscient et pas sur la prise de conscience… ». « En tout cas, ce qui est vrai, c’est que nul homme ne peut vivre hors de quelques systèmes institutionnels… » « C’est dans les éclatements institutionnalisés rêvés, et des institutions en négation, que ce dont il s’agit est en vérité la destruction de l’appareil psychique de soi-même et des autres supposés savoir... » François Tosquelles