L’appel de la liberté

La tranchée dans laquelle il se trouve semble avoir été creusée à la hâte. Environ trois pieds de profondeur, à peine six pieds de long et deux et demi de large. Avec le barda, dur de bouger là-dedans. Pas étonnant que les soldats aient rebaptisé ce type de cachette rudimentaire le «tombeau»…***Déo Landry se serait-il enrôlé dans l’armée canadienne en 1942 s’il avait su ce qui l’attendait? Le jeune Acadien souhaitait échapper à une vie sans relief dans un patelin sans avenir, il est bientôt propulsé dans un monde de bruit et de fureur qui le forcera à découvrir qui il est. À son retour d'Europe, il n’aura qu’une envie, rouler à vive allure sur sa moto, en laissant derrière lui les souvenirs qui le hantent. Jusqu’à ce qu’une certaine Thelma vienne tout bousculer.