Paris, 1861. À la recherche d’un sujet, un peintre se heurte à ceux qu’il aime : une maîtresse impérieuse, une sœur excessive, un ami écrivain à l’affût de ses faiblesses. Tous lui dérobent une part de sa vie qui se défait. Car il va mourir. Et c’est le dos au mur qu’il choisira de peindre la Mort même. Paris, 1982. Alors qu’une légende s’est forgée autour de l’artiste trop tôt disparu, le tableau réapparaît. Cette œuvre fascinante, au sens mystérieux, devient immédiatement l’objet de féroces rivalités entre musées et marchands. Dans une quête passionnée, un jeune amateur cherche à en retracer la genèse. Véritable héros du roman, le tableau parcourt bientôt un étrange circuit, du fatras d’un brocanteur jusqu’à l’Élysée où François Mitterrand l’examine avec perplexité, en transitant par une salle de ventes aux enchères où intérêts commerciaux et frénésie des collectionneurs se donnent libre cours. Qui déchiffrera le message du peintre qui voulait interroger la Mort ?