« Nuit de grimaces. Les vents tremblent la dalle lourde sur le corps. Écrasé. Mur des sangs froids. Enfermé à coups de clous. Point final, ça glace, immobilité, veine ». « Agonie » : un homme, un lit, une chambre sombre, il se perd à violenter sa peur, s'éclate les images, se tord la langue. Monologue intérieur où le suspense n'atteindra jamais l'événement final - la mort - toujours insaisissable et poursuivie sans cesse. Quête, où les mots cherchent à dire l'indicible : l'arrêt. Roman noir des vertiges de la fin, où l'écriture se fracture devant l'impossible. Agonie, imminence dernière : la vie prend des densités rares, le temps pèse. Une écriture tourmentée, expressionniste et lyrique : danses macabres et envolées de spectres. La conscience travestie panique, chancelle.« Le ciel se retira comme un livre qu'on roule. Un éternel horreur je hurle corps perdu je… noir… rien… »