Ce recueil inédit de Claude Aubert, réuni avec l’assistance de sa famille, comprend une prose et trente-six poèmes. On y découvre des souvenirs sur Hambourg, sa vie nocturne, les voyages en Allemagne, Christel aimée, des confidences sur la maladie de sa mère, sa propre enfance. Le chant de Claude Aubert s’appuie sur la présence et la permanence de la Nature, c’est une épellation amoureuse et comme fruitée du monde. Certains poèmes s’élèvent contre « la cage » représentée par la ville natale, contre les tueries à travers le globe. La mélancolie gère l’espace des errances, du sentiment de culpabilité, de l’ennui, de la bravoure, des doutes. Voici les oiseaux et les énigmes, l’amitié et la nuit, l’importance de la forêt. Voici surtout des poèmes sensuels sur la Femme, la seule issue au désespoir qui a toujours habité l’œuvre du poète. Ces Poèmes inédits ajouteront beaucoup à la réputation d’un poète dont l’envergure n’est plus à démontrer.