Un professeur de littérature au niveau collégial voit sa vie chambardée lorsqu'il attrape au vol une tasse de café provenant d'une scène de ménage du voisinage. Il se sentira alors investi d'une mission : écrire un grand roman qui lui assurera gloire et postérité. Mais ne s'improvise pas écrivain qui veut et les chemins de la création seront parsemés d'embûches pour le moins surprenantes.Premier roman de Fabien Ménar, Le Grand Roman de Flemmar se démarque par sa fraîcheur, son humour et sa fantaisie. Son style n'est pas sans rappeler Emmanuel Carrère, Jean-Paul Dubois ou Daniel Pennac.Flemmar Lheureux, professeur médiocre et mari lamentable, est aux prises avec un problème majeur : il se consacre depuis un an à l’écriture d’un roman dont il n’a pas réussi à pondre une seule ligne! L'obsession de l'écriture est telle chez lui qu'aucune stratégie n’est négligée pour l'aider à réaliser son projet : lecture des grands écrivains, rituel préparatoire, visites chez l'oncle alcoolique et philosophe. Rien n'y fait. Quand ce n'est pas l'inspiration qui fait défaut, ce sont les éléments extérieurs qui finissent par disparaître mystérieusement, perturbant ses efforts. Même un collègue professeur lui dame le pion et publie un ouvrage encensé par la critique. Flemmar se serait-il trompé de destin?Voici une écriture qui se moque allègrement d'une certaine culture littéraire et de son usage. Pourquoi tant lire si la vie n'en est pas changée?