Apprendre une langue. Oui, mais laquelle, demande perfidement l’auteur, enseignante d’anglais, tant elle est convaincue qu’il est essentiel de mettre fin à la hiérarchie des langues. Sa déclaration de principe est nette : aucune langue ne doit être exclue d’office, il est bon de choisir en connaissance de cause. À qui revient ce choix ? La question est difficile quand on sait tout ce qui se joue d’affectif, et donc de personnel, dans l’appropriation d’une autre langue. C’est ainsi que certains élèves, en échec dans les autres matières du cursus, réussissent étonnamment en langue. Choisir l’espagnol, l’anglais ou l’arabe, c’est (ou ce devrait être) une invitation au voyage, l’envie de mieux connaître ses copains de classe, de découvrir leur culture, etc. Comment enseigne-t-on les langues vivantes aujourd’hui ? Qui sont les professeurs ? Quelles sont les méthodes ? Qu’est-il bon de faire pour soutenir l’apprentissage de l’enfant ?