Sa mère voulait l’appeler Jean Bénigne, du nom d’un saint bourguignon. Ce sera finalement Philippe. Philippe Duley même. Comme beaucoup, il a fait les Frères, ensuite. Classique. C’est là qu’il a rencontré saint Nicolas, entre un prix de maintien et un accessit de moralité. Inévitable. Après, il a fait journaliste, en Lorraine aussi. Il s’est mis un beau jour aux livres, à l’écriture qui reste (« Nancy » et « Les Fontaines Lorraines » aux Éditions de l’Est). Normal. Aujourd’hui, la trentaine bien trempée, Philippe Duley exerce son métier à Paris, dans un grand quotidien national. Logique. Il se souvient alors de son enfance, de saint Nicolas. C’est plus qu’une émotion, plus qu’une tradition. C’est l’appartenance à quelque chose. Ancré profond, profond.