Marx je connais ! présente la vie et l’œuvre de l’un des plus grands penseurs du XIXe siècle. Philosophe, économiste, historien, sociologue, journaliste, le personnage s’inscrit parfaitement dans le siècle du romantisme. Nul autre que Karl Marx n’a su si bien opposer le sentiment à la raison. En une époque marquée par une terrible répression policière à l’encontre de tous les agitateurs d’idées, il fut le plus déterminé pour dénoncer l’exploitation des plus faibles par les plus forts, des plus pauvres par les plus riches. Mais sa pensée se veut également action. Le Manifeste du Parti Communiste et le Capital, ses deux ouvrages majeurs ont pour but d’organiser le mouvement ouvrier et de le guider vers le grand soir libérateur de toute oppression et aliénation, vers la révolution socialiste. Marx adorait citer ces deux vers de Georg Weerth : Il n’est rien de plus beau au monde Que de mordre ses ennemis. Certes le prophète n’est pas un ange ; sa pensée n’est pas exempte de critiques et de lacunes et le communisme a teinté la terre en rouge sang. Mais pouvons-nous reprocher les tragiques dérives du socialisme à un auteur qui, à la fin de sa vie, ne s’affirmait pas marxiste ?