Né à M’Pili (Congo) en 1931, Tchicaya U Tam’si a été élevé dans un pays où la légende, transmise le soir à la veillée, fait traditionnellement partie du mode de vie. Poète, dramaturge, Tchicaya U Tam’si est une des grandes voix du continent africain (il a obtenu, en 1966, Le Grand Prix de Poésie du Festival des Arts nègres à Dakar). C’est aussi un conteur. Avec La main sèche, à travers onze textes courts et denses, onze récits qui se situent entre savane, grande forêt et mer, l’auteur nous invite à parcourir un itinéraire au terme duquel apparaît un nouveau barbare né de la barbarie de deux mondes et qui, comme tout barbare, est porteur de lumière et d’identité nouvelles. Jailli des sources de son héritage culturel, le livre de Tchicaya U Tam’si est le chant d’espoir d’un être qui « revient » guéri d’une « main sèche », tendue vers nous avec chaleur et amour.