Si mon cœur aujourd’hui encore tout plein d’épines
S’est laissé prendre au feu d’une rêverie perfide,
C’est que j’ai bu vos yeux comme presque morphine
Et souffert amoureux de mes voyances sylphides.
C’est que j’ai cru en vous et à toutes vos promesses
À l’amour sans dégoût et aussi sans sagesse
Avec tous les excès et le mépris notoire
D’y mettre mon esprit en guise de pouvoir
Et de dompter ainsi l’innocence absolue
Qui régnait sur mon corps là où j’étais perdu.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Convaincu que personne n’a le monopole de la vérité, Stéphane Fleury écrit pour partager les siennes et nous faire découvrir les trésors cachés en l’être humain.