Juin 1944. Le débarquement en Normandie. Aussitôt, l’insurrection des maquis, encadrés par des parachutistes des Forces Françaises Libres, se déclenche. Dans le centre de la Bretagne, se constitue un des plus importants d’entre eux : celui de Saint-Marcel. Les informations qui circulent, contradictoires, déformées, en demi-teintes, ne modifient pas – ou peu – le comportement de la population préoccupée par les travaux de la terre. Si l’on s’interroge sur la réalité et le sens des combats dans les environs, on s’inquiète davantage pour la moisson menacée par la sécheresse et les rigueurs du couvre-feu. Indifférence, ignorance, incompréhension, anxiété, espoir se manifestent et se mêlent face aux parachutages, à la création du maquis, l’installation d’une garnison allemande, les morts, la répression, le reflux allemand... Œuvre où l’imagination et les fait historiques se confondent, ce roman se veut une vision différente de ce que les manuels nous ont appris, une vision où l’on ressent « le chagrin et la pitié ».