Jérôme Marceau est maintenant à la tête des homicides, et le quarante-sixième meurtre de l'année vient d'être commis sur le territoire du SPVM. Dans un hangar souterrain jouxtant le tunnel ferroviaire sous le mont Royal, un amas de cendres et des cerceaux d'acier ont été retrouvés. Seraient-ce les traces d'un suicide ? Jérôme croit qu'il s'agirait plutôt du supplice du collier, une sorte de vengeance populaire qui consiste à passer un pneu autour du cou de la victime, à y verser de l'essence et à y mettre le feu. À part les quelques dents retrouvées, Jérôme a bien peu d'arguments à offrir pour défendre sa thèse. Ce qui ne l'empêche pas de s'obstiner.
Sur le plan personnel, Jérôme traverse une période difficile. Après la disparition de sa mère, il a comblé le vide en se rapprochant de Gabriel Lefebvre, le jeune homme tourmenté qu'il avait rencontré au cours de sa précédente enquête.
L'opiniâtreté de Jérôme Marceau à poursuivre ses recherches ainsi que la mission qu'il s'est donnée de neutraliser les élans de violence de Gabriel finissent par se confondre. Cette situation réveillera en Jérôme une soif de représailles aussi vive que celle de son « fils emprunté ».