Au pays thaï, dans le cadre des opérations consécutives à la mise en place — puis à la disparition sanglante — de Diên Biên Phu, trois mille partisans thaïs — et une cinquantaine de petits gradés français — ont combattu héroïquement, désespérément. Sacrifiés par le commandement militaire, ils doivent lutter seuls, en des combats inégaux, contre les unités régulières du Viêt-minh. Sous la conduite de leurs chefs subalternes, ces partisans affrontent l’ennemi dans une jungle impitoyable et, pour les survivants, dans l’enfer de Diên Biên Phu. Certains d’entre eux n’acceptent pas la défaite de mai 1954 et, échappant à la capture, après des épreuves hors du commun, reprennent les armes. Ces hommes, Thaïs et Français ensemble, ont fait la preuve que, pour eux, les mots « courage », « fidélité », « liberté » avaient le même sens.