D’Annie Cordy on pense tout connaître, ou presque, depuis ce jour de 1950 où elle est arrivée de sa Belgique natale pour devenir meneuse de revue au Lido. De la chanson au cinéma, en passant par l’opérette, la comédie musicale, le théâtre, elle a su jouer sur tous les registres avec un indiscutable talent, et a incarné — avec le même bonheur — Dolly, Nini la chance, La bonne du curé, Tata Yoyo ou encore Madame Sans-Gêne. Autant de succès, qui ne sont que les pierres d’angle d’une carrière exceptionnelle, à laquelle elle n’est pas prête à mettre un terme. Mais qui connaît Léonie Cooreman, la petite Belge qui, pendant la guerre, partait « smokeler » avec sa mère ? La gamine, qui à onze ans devint la mascotte d’un régiment, avant de débuter dans la troupe des Ambrosinettes ? Et qui connaît la femme d’un seul amour, François-Henri Bruno ? Pour la première fois, Annie Cordy se livre, avec pudeur, vitalité et enthousiasme. Elle retrace ses cinquante ans de carrière. Elle raconte sa vie. Une vie menée tambour battant, vouée au spectacle, à son public, ceux qu’elle appelle ses « cordistes ». Une vie qu’elle n’a pas eu le temps de voir passer...