Du Ve au Ier siècle avant notre ère, de l’Écosse à la mer Noire, et des rives du Main à la côte nord-ouest de l’Adriatique, des hommes qui parlaient le même langage — et que nous appelons Celtes — ont participé à la préparation de l’Europe. Une tradition — plus romanesque que scientifique — les place dans une imaginaire aura d’étrangeté et de poésie. En fait, leur héritage culturel est mince mais, agriculteurs et industriels, leurs apports à la civilisation de l’Occident furent essentiels. La facilité de l’adhésion finale du Celte au monde romain s’explique — en grande partie — par sa proximité mentale avec Rome. Ce livre vise à mettre en lumière les réalités d’un milieu humain trop souvent caricaturé.