Tous les mélomanes, tous les auditeurs de la célèbre émission de France-Musique « La tribune des critiques de disques » savent quel rôle unique, irremplaçable, a tenu Antoine Goléa dans la vie musicale de l’après-guerre. Mais, sait-on qu’Antoine Goléa avait envisagé d’entreprendre une carrière de violoniste virtuose ? Dans "Je suis un violoniste raté", il raconte son enfance et son adolescence en Roumanie, ses études au conservatoire de Bucarest, et pourquoi il renonça, malgré un Premier Prix de violon, à suivre l’exemple de son maître Georges Enesco. Cet essai d’autobiographie se terminant avant la vingtième année, Jérôme Spycket a accepté, à la demande de l’éditeur, de retracer, depuis l’arrivée à Montpellier d’Antoine Goléa, en 1928, jusqu’à sa mort — le 12 octobre 1980 — à Paris, ce que fut une vie toute de passion — de passions — consacrée à la défense et à l’illustration de la musique.