Sardines à l’huile rassemble, pour la première fois, des textes écrits régulièrement en marge d’une œuvre qui se présente elle-même comme une sorte de journal de bord. On y trouvera, par conséquent, un autoportrait de l’artiste en écrivain. Mais, également, un commentaire très polémique, et souvent humoristique, sur l’histoire de l’art et la situation de la peinture contemporaine. Arroyo ne mâche pas ses mots et excelle à jeter de l’huile sur le feu des grandes questions qui agitent le monde de l’art : « Drôle de métier, écrit-il, que celui d’être peintre aujourd’hui [...]. Post-moderne, citations, pastiches, nostalgies, références, déconstruction. Mais, nom de Dieu, peignez une pomme enfin et n’en parlons plus ! »