Son nom provoque à la fois nos rêves et notre envie, il symbolise la tradition et la réussite. Cet homme, Juif et capitaliste, assume les contradictions et les ambiguïtés de notre époque. Il parle. Il dit son enfance dans la splendeur du château de Ferrières ; sa jeunesse au temps des Années folles. Il dit la guerre et l’humiliation de la défaite ; l’aventure d’être torpillé dans l’Atlantique ; l’honneur d’être Français à Londres... Homme d’affaires, il découvre, avant d’autres, Georges Pompidou qui, à ses côtés, préside pendant sept ans aux destinées de sa banque. Il affirme sa solidarité active envers sa communauté, mais il pose sur Israël un regard personnel et lucide. Dans sa vie privée, une femme. Elle lui donne le goût du fabuleux, des fêtes, de la poésie... Avec humour et humeur, il escalade le mur d’argent, désarme un gangster, poursuit une casaque bleue et une toque jaune... Deux fois chassé de la rue Laffitte, il accuse : c’est une vie de travail, une dynastie, une légende que l’on veut abattre. Il relève le défi. Cet homme, c’est Guy de Rothschild.