Violette... Elle était prête au bonheur, accordée au monde, aux saisons et aux êtres. Et même si son mari ne la comprenait pas toute, elle aimait trop et trop simplement la vie pour laisser naître des griefs. Quels coups meurtriers peut porter dans une telle existence la simple lâcheté quotidienne d’un époux dont l’infidélité même n’est sans doute pas la pire faute, c’est ce que nous peint ce récit sans fracas et presque sans drame, ce récit étouffé comme est étouffé un sanglot. Si Violette à la fin choisit une nouvelle route, sera ce jamais celle de l’innocence heureuse pour quoi était fait son cœur ?